Colza Attention aux carences en phosphore
Le Cetiom prévient de besoins importants du colza en phosphore. Une carence peut entamer sérieusement le potentiel de la culture. Alors que les apports ont tendance à diminuer, l'institut recommande les apports d'été avant les semis.
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Des plantes chétives, des feuilles qui deviennent plus vite sénescentes, un feuillage qui prend une couleur rouge violacé… la parcelle de colza peut souffrir d’une carence en phosphore. « Le colza est une culture très exigeante en phosphore. Dans les situations les plus carencées, les pertes de rendement peuvent atteindre 50 % du potentiel, explique le Cetiom. Or depuis plusieurs années, la fertilisation phosphatée recule. » En 2010, d’après les données des enquêtes de l’institut technique, seules 65 % des parcelles de colza en France ont fait l’objet d’un apport en phosphore. Pour le Cetiom, pour ne pas perdre en rendement, il est important de compenser rapidement un déficit, et à plus long terme, de bien entretenir la réserve du sol. Le colza peut souffrir de carence dès l’automne. C’est la raison pour laquelle les conseillers recommandent de privilégier les apports d’été avant l’implantation de la culture, plutôt que de printemps.
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